Programme « Particip’Action Consolidation »

Protection Sociale
  • 36 moisjuillet 2025-juin 2028
  • Multipays

Contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des communautés en situation de vulnérabilité grâce à la création d’opportunités durables et inclusives et au renforcement des acteurs de la société civile et institutionnelles, consolidant ainsi le secteur de la Protection Sociale.

Lieux d'intervention

Guinée-Bissau
  • Bissau
Mozambique
  • Beira
  • Dondo
  • Maputo
Tchad
  • Bongor
  • Moundou
  • N'Djaména

Classés parmi les 10 pays les plus pauvres au monde selon le dernier rapport sur le développement humain du PNUD (2023-2024), le Tchad, le Mozambique et la Guinée-Bissau font face à une dégradation de leur situation socioéconomique et politique, avec une instabilité croissante, des crises migratoires et une pression sur les services publics. ESSOR intervient depuis plusieurs années à travers le programme Particip’Action, pour renforcer l’accès à des services sociaux de base via des Bureaux d’Information et d’Orientation Sociale et Professionnelle (BIOSP), en lien étroit avec les organisations de la société civile (OSC) locales. Initié au Mozambique et étendu au Tchad et à la Guinée-Bissau, le projet vise à offrir aux populations vulnérables un accompagnement de qualité sur des problématiques telles que l’accès aux droits, à l’état civil, à la santé, ou encore à la formation professionnelle. En parallèle, ESSOR appuie techniquement et financièrement les OSC afin de renforcer leurs capacités d’action, d’élaboration de projets et de mobilisation de financements, avec la création prévue d’un Centre de ressources pour accompagner ces dynamiques. Une attention particulière est portée aux femmes et aux jeunes, souvent les plus touchés par l’exclusion sociale. La structuration et la consolidation de réseaux d’acteurs publics et privés sont également au cœur du projet, afin de favoriser un dialogue plus inclusif sur les politiques sociales et une meilleure coordination locale. Co-construite avec les partenaires opérationnels, cette troisième phase du projet s’inscrit dans une dynamique de changement d’échelle et de pérennisation, dans un contexte où les besoins en matière de protection sociale, d’accès aux droits et de structuration de la société civile demeurent immenses.

Nos engagements

  • Promouvoir une participation inclusive à la vie en communauté et un accès de qualité aux services sociaux de base, à l’éducation, à une orientation professionnelle.

  • Renforcer la capacité et les moyens d’intervention de la société civile, améliorant leur autonomie et contribution au développement local.

  • Renforcer les acteurs institutionnels publics et privés par la dynamisation et la pérennisation des réseaux techniques sur la Protection Sociale, contribuant à l’implémentation de stratégies publiques locales.

Le projet en action

  • Former les Agents d’Orientation Sociale et Professionnelle à la méthodologie des BIOSP, aux thématiques de sensibilisation et à l’informatique
  • Accueillir, écouter activement, orienter, prendre en charge et suivre les populations vulnérables
  • Identifier et accompagner des familles en situation de vulnérabilité élevée
  • Organiser des sensibilisations participatives dans les communautés (égalité femmes/hommes, droits humains, santé, changement climatique…)
  • Organiser des foires sociales et de l’employabilité
  • Renforcer les capacités techniques et financières des associations partenaires et des organisations de la société civile
  • Mettre en œuvre un diagnostic socioéconomique avec les membres des Groupes Techniques de la Protection Sociale et les Universités locales
  • Contribuer aux politiques de Protection Sociale via les plans d’action des GTPS
  • ...
La Pépite !

Les permanences de services sociaux de base assurées au sein des BIOSP sont systématiquement négociées avec les partenaires pour être accessibles gratuitement. Toutefois, dans certains cas, une participation financière, même minime (1 à 3 euros), peut être demandée, selon la nature du service. Pour certaines familles, ces frais, bien que faibles, restent inaccessibles. C’est pourquoi ESSOR et ses partenaires ont mis en place un fonds d’appui spécifique. Ce fonds permet de prendre directement en charge les coûts des services, levant ainsi les obstacles financiers qui empêchent les familles les plus vulnérables d’accéder aux services sociaux de base.

Je suis la grand-mère de Wendy, qui a 6 ans. Depuis que sa mère est partie pour l’Afrique du Sud, je m’occupe seule d’elle. Sans acte de naissance ni aucun document, je ne savais pas quoi faire. Je pensais attendre que sa mère revienne pour l’inscrire à l’école. Quand l’équipe du BIOSP est venue chez moi, ils m’ont expliqué l’importance de ne pas laisser Wendy sans instruction. Grâce à leur soutien, nous avons pu obtenir son acte de naissance avec l’aide de témoins de la famille. Aujourd’hui, elle va enfin pouvoir être inscrire à l’école. Je suis très reconnaissante, car sans eux, je ne saurais toujours pas comment aider ma petite-fille à avancer dans la vie.
Grand-mère de Wendy Maputo, Mozambique

Quelques chiffres...

  • 80 000 personnes accueillies dans les Bureaux d’Information et d’Orientation Sociale et Professionnelle
  • 70% reçoivent une orientation vers un service
  • 1 200 familles vulnérables accompagnées individuellement
  • 40 000 personnes sensibilisées à leurs droits et devoirs en tant que citoyennes
  • 20 organisations de la société civile renforcées
  • 3 universités partenaires
  • 20 services sociaux publics et privés partenaires

À nos côtés sur ce projet