Dans ces projets, ESSOR est toujours très concernée par les conditions de vie des femmes, et agit pour l’élimination des violences faites aux femmes.

En cette Journée Internationale, nous souhaitions partager avec vous le témoignage poignant d’une jeune congolaise, qui a notamment suivi les modules de Formation Humaine que nous proposons. Il s’agit d’une formation qui met l’accent sur les soft skills, et qui sensibilise les jeunes à l’égalité, la non violence, la santé, entre autres thèmes.

Source : Nations Unies 2021.

La première séance de Formation Humaine m’a tellement intéressée, mais je restais toujours timide, du fait de mon passé douloureux, car j’ai vécu une expérience de violence entre l’âge de 15 et 16 ans qui a marqué ma vie à jamais.

Après quelque séances MUVA (Formation Humaine), je me suis libérée de ma timidité en prenant la parole. Les ateliers m’ont beaucoup appris, mais j’ai été beaucoup marquée par l’atelier sur les expériences de violence vécues ou vues. J’ai pu avoir le courage et la force de raconter mon histoire : « Après la séparation de mes parents, j’ai été accueillie chez ma tante. Cette dernière faisait du commerce de légumes, elle quittait la maison très tôt et rentrait vers 18h, donc était très souvent absente, me laissant avec son mari et leurs trois enfants. Je faisais le ménage et tous autres travaux mais, je ne me plaignais jamais jusqu’à ce que le mari de ma tante commençât à me donner des petits comprimés de couleur bleue. Consciente que je n’étais pas malade j’ai d’abord refusé mais il me força en me disant que j’étais malade, mais il savait ce qu’il faisait. Quelle fille de mon âge pouvait alors désobéir à son oncle ? Je prenais ces comprimés 4 fois la semaine. A chaque fois que je les prenais, je me réveillais en ayant subi un acte sexuel. J’en ai parlé à ma tante mais celle-ci me traita de menteuse. Cela s’est répété durant une année jusqu’à ce que je tombe enceinte. Et depuis, je me suis renfermée, car les gens me traitaient souvent de prostituée parce que j’avais 16 ans et mis au monde un enfant sans père ».   

Aujourd’hui, j’ai repris confiance en moi et je peux dire non à la violence. J’avais aussi cette considération de certains métiers comme étant masculin mais aujourd’hui j’ai une autre vision grâce au témoignage d’une femme menuisière garnisseuse, j’ai finalement choisi ce métier car je l’ai toujours aimé mais j’avais peur et honte du jugement des autres.

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